Brigitte O.
A la fin du premier acte de La Tosca lorsque Puccini atteint son apothéose, à l’instant où les cloches de l’Eglise se mettent à sonner, le canon du Château Sant’ Angelo gronde, le Cardinal s’avance entouré de prêtres, d’enfants de chœur, tous chantent le Te Deum, la scène se remplit, le canon gronde à nouveau. Le canon ? Est-ce bien le canon ? il semble s’approcher… non c’est le tonnerre! Il gronde, il s’approche, il est là, la musique enfle, la première grosse goutte tombe, une autre sonne, un parapluie s’ouvre, les notes continuent, l’orchestre se déchaine, les chanteurs n’ont jamais aussi bien chantés. Je me sens en communion avec les gens tout autour de moi : en ce même instant, nous sommes fascinés, émerveillés, effrayés, une dernière vague de bonheur, la dernière note du première acte est donnée ; ce sont des trombes d’eau, l’affolement, la course aux abris. Sur nos visages les larmes de joie et d’émotion se mêlent aux gouttes de pluie.
Brigitte O - 47 ans- Les Chorégies d’Orange- La TOSCA- Puccini- Opéra- Marquée par le Dragon-MPLD
dimanche 19 avril 2009
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